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Aventure en robotique pour une classe de CM2 de Chécy

Les projets de classe me tenant particulièrement à cœur, je me suis lancée cette année dans ce projet novateur pour moi de la First Lego league.

Ma classe de 29 CM2 est très vite prise en charge par Benjamin Chatelin, conseiller pédagogique départemental au développement du Numérique, et Sylvain Reguigne, conseiller pédagogique de notre circonscription, lors d’une journée entière afin de nous présenter le robot, le logiciel de programmation sur ordinateur portable ainsi que des missions à réaliser avec tout ce matériel. Mes élèves ont tous les yeux écarquillés, ils sont lancés dans le projet et tout commence à prendre forme. Encadrés dès le départ, mes élèves ont appris à utiliser ces nouveaux outils numériques en peu de temps. Le projet commence, la course contre la montre aussi.

En classe, tout va très vite : 3 groupes de 9 ou 10 élèves

Je fais le choix de faire moi-même des groupes hétérogènes.

Les premières séances par groupe commencent.

Elles sont organisées en atelier :

  • Le premier groupe travaille sur le nom de leur équipe, la recherche de leur logo
  • Le second groupe sur l’ordinateur portable et le robot sur la natte de jeu
  • Le dernier groupe travaille en autonomie sur des exercices d’entraînement

Gérer ces ateliers sur une demi-journée avec des gros effectifs par groupe sont source de beaucoup de discordes, de mésententes et de disputes. Je décide de travailler en enseignement moral et civique sur le savoir vivre et le savoir être. Il faut apprendre à coopérer, à s’écouter, à savoir attendre … tout cela est extrêmement compliqué.

Puis chacun trouve sa place, on se trouve chacun un rôle et on apprend à s’écouter les uns les autres. Sylvain Reguigne qui vient régulièrement pour suivre notre avancé, s’étonne de ce changement positif du travail de groupe. Tout se met en place petit à petit.

Les noms des équipes sont établis: Les Aigles, Les Serpentins et Les Brikliss. Les logos sont gérés par quelques élèves intéressés. Les dessins sont finalisés. Les missions s’enchainent, chacun sait réaliser une mission puis deux…

D’autres élèves s’occupent plus particulièrement du projet d’innovation. Les noms des projets d’innovations naissent « le ciné-drône », « la cabine-art » et « les luminettes ».

 

L’effervescence et l’envie de progresser se font sentir de plus en plus. Les élèves arrivent avec des idées, des envies et des maquettes. Le mois de mars arrive vite, trop vite et nous voilà au collège Pierre Mendès France pour notre première rencontre de la First Lego League. Cette mêlée est incroyablement riche et forte en émotions. Très fière de mes petits élèves qui marquent beaucoup de points, je me vois leur redire qu’une équipe est qualifiée pour le tournoi au Cirque Alexis Gruss ! Quelques déceptions puis un engouement collectif pour être avec notre équipe et essayer de les aider au mieux. Les vacances de février, puis au bout d’une semaine, nous voici projetés à ce deuxième tournoi pour avoir une place en nationale. Trop peu de temps.

Notre aventure s’arrêtera à cette deuxième compétition. Un élève est particulièrement affecté par cette élimination. Il s’est découvert une passion pour la programmation !

Je souhaite qu’il puisse en refaire et cela pourra avoir lieu car en 6 ème un club robotique sera proposé à quelques élèves envieux de continuer et de participer à la prochaine First Lego League.

Ce fut un projet énergivore et intense mais quel plaisir autant pour les élèves que pour moi. Nous avons tous appris des uns, des autres. Un projet qui demande beaucoup de temps, d’investissements mais les effets sont tellement positifs !

Caroline Pinard
Enseignante de CM2 à l’école Albert Camus (Chécy)

Un trophée pour le club sciences du collège Montesquieu

Le club sciences du collège Montesquieu participe depuis l’année dernière au concours de la First Lego League. Cela a été l’occasion pour les élèves de développer leurs compétences, les menant ainsi à remporter la coupe Emergence cette année.

Leur réussite et leurs progrès sont liés à plusieurs facteurs déterminants.

Un groupe riche de diversité

Le club est constitué de 15 élèves provenant de classes de tous niveaux (de la 6ème à la 3ème) avec des élèves très assidus, des garçons mais également des filles. C’est une belle équipe mixte à tout point de vue !

Ainsi, cette hétérogénéité que certains peuvent juger pénalisante, est en réalité une force ! Dans les échanges d’idées, la réflexion, la conception, chacun profite de l’autre. Par exemple, les 3ème , certes plus compétents dans la programmation bénéficient de l’esprit créatif des plus jeunes pour les missions et pour le projet d’innovation.

Issus de milieux sociaux et de cultures scientifiques différents, les élèves ont réussi à surmonter leurs différences pour n’en tirer que le meilleur pour l’élaboration du projet.

Ce groupe trouve dans sa diversité une richesse indéniable, équilibrant ses compétences et lacunes.

Tous pour un… et un pour tous !

La cohésion n’est pas en manque dans le club de sciences !

Malgré l’hétérogénéité du groupe, celui-ci s’entend à merveille. Chacun épaule son camarade dans la réflexion, respecte ses opinions et s’engage à fond dans le projet. Un état d’esprit que l’on a retrouvé avec plaisir lors de la finale régionale.

Un fonctionnement bien rodé.

Le club sciences se réunit 45 minutes par semaine. Organisation, logistique, répartition des tâches ont été des compétences que les élèves ont dû développer très vite.

Il a été convenu immédiatement que le projet innovant devait avoir la même priorité que les missions du robot. Malgré la répartition, chaque élève était contributeur du projet et a pu ainsi donner son opinion. Cela a permis une communication fluide au sein de l’équipe, chacun étant au courant de ce que l’autre faisait. Les deux volets ont donc pu être traités en parallèle dans un rythme comparable.

Une équipe qui ne se repose pas sur ses acquis.

Les élèves sont conscients de leur marge de progression, dans la programmation et la résolution des missions mais notamment dans la préparation de l’oral et de la présentation du projet innovant.

Une lacune qu’ils ont déjà prévu de corriger à l’avenir grâce à leur esprit d’entraide. Les plus grands continueront à épauler les plus jeunes sur la découverte de la nouvelle natte et du nouveau projet.

En conclusion, le projet First Lego League est une réelle opportunité pour nos élèves d’apprendre à travailler ensemble vers un but commun, à associer leurs compétences dans la construction d’un projet et à développer leur esprit d’équipe.

Mais c’est aussi un réel atout tant pour l’apprentissage des domaines scientifiques complexes comme la programmation et l’innovation, que pour la préparation à la prise de parole en public. Les élèves développent une aisance à l’oral qui leur sera plus que bénéfique dans leur avenir personnel et professionnel (oraux, examens, entretiens etc.).

Une capacité que nous avons pu observer chez l’un de nos jeunes, qui a passé son oral de brevet sur ce sujet, démontrant avec brio son esprit d’analyse, de synthèse et son implication dans le projet.

Nous continuerons à les accompagner au travers de ce projet qui, nous l’espérons, continuera à leurs créer de bons souvenirs inoubliables.

Eric Venaille, professeur de physique
Club Sciences, collège Montesquieu (Orléans La Source)
2022/2023 : première participation à la First Lego League
2023/2024 : prix Emergence

CM2 du Poutyl – un projet de classe enrichissant

Un projet de classe enrichissant

Pour la seconde année, les élèves de CM2 de l’école élémentaire du Poutyl d’Olivet ont pu participer au concours de robotique « First Lego League » ; concours alliant des épreuves de programmation et conception de robots, de présentation de projet d’innovation scientifique et de développement d’esprit d’équipe.

Cette année, les élèves des 2 classes ont été répartis sur 6 équipes de 8 ou 9 enfants, encadrées par 2 enseignantes très enthousiastes Sandrine Kieffer et Nolwenn Joly.

Les grandes lignes du concours sont d’abord présentées dans les classes par Mr Benjamin Chatelin, Conseiller pédagogique Numérique Départemental, en septembre. Grâce à un matériel adapté au nombre d’élèves par classe, chaque binôme peut, sur la journée, faire connaissance avec les robots, avec le langage informatique utilisé, répondre à un défi court et le présenter à l’oral aux autres élèves de la classe.

Après une découverte enthousiasmante, les enseignantes introduisent le défi de la First Lego League aux élèves

La partie « programmation robotique » est expliquée : faire réaliser à un robot le plus grand nombre de missions afin de remporter le plus grand nombre de points en un temps donné.

Projet d’innovation des CM2 de Mme Kieffer : arts et handicap.

La partie « Projet d’innovation scientifique » est proposée aux élèves. Ils devront répondre à notre problématique de classe : « Comment permettre à un élève en situation de handicap de rencontrer l’art ? »

Pour répondre à cette problématique, des étapes ont dû être prévues pour enrichir le bagage des enfants. Tout d’abord, la classe a visité le FRAC d’Orléans (Fonds régional d’Art Contemporain) afin de mieux comprendre comment les artistes utilisent le numérique pour faire ou présenter de l’art. La possibilité d’utiliser les imprimantes 3D pour créer des œuvres d’art a séduit les enfants qui devaient comprendre comment fonctionnent ces machines et dans quelles situations réelles elles étaient utilisées.

Pour cela, d’abord, Mr Proquin, Professeur de technologie du collège Charles Rivière, notre collège de secteur, a bien voulu ouvrir ses portes aux élèves de CM2. Après avoir modélisé leur logo d’équipe avec l’application Tinkercad à l’école, les enfants ont pu envoyer les informations à l’imprimante du collège qui a créé devant leurs yeux ébahis leurs logos en 3 dimensions. Les élèves en ont profité pour construire des maquettes de l’imprimante 3D en bois afin de pouvoir présenter son fonctionnement à un jury. Ils ont eu le plaisir de mesurer, couper, scier, percer avec des machines professionnelles…

Puis, des recherches ont été réalisées via internet afin de connaitre un peu mieux les domaines d’utilisation de ces machines. Ainsi, nous avons pu découvrir que les imprimantes 3D pouvaient être utilisées pour fabriquer des prothèses, des maisons ou des coraux. Il était important de relier notre projet avec la réalité du terrain. La rencontre avec le fondateur de l’entreprise Bav’art, Mr Yannick Pazzé, a permis aux enfants de comprendre le principe de la photogrammétrie, utilisée pour enregistrer les dimensions d’une œuvre. Les élèves ont doucement émis le souhait d’utiliser des matériaux écologiques, très sensibles à la protection de l’environnement.

Toutes ces étapes ont permis aux élèves de construire une réponse à leur problématique : faire une copie en 3 dimensions d’une sculpture, comme « le Penseur » de Rodin, pour qu’une personne malvoyante puisse la toucher autant que nécessaire pour en faire une image mentale ; le tout avec des matériaux écologiques récupérables à l’école : les déchets de la cantine.

Afin d’être sûrs de bien répondre à la problématique, nous avons pris contact avec 2 personnes malvoyantes qui ont apprécié l’idée de la classe et ont précisé que le toucher était un sens très développé et qu’avoir accès à l’art leur était très important.

Les élèves ont enfin écrit une petite présentation orale qui résumait toutes les étapes de leur réflexion. Ils l’ont apprise et mise en scène en vue d’une soutenance de 15 minutes face à un jury.

Projet d’innovation des CM2 de Mme Joly : arts et exposition augmentée.

Un travail autour du projet d’innovation scientifique a été engagé dès octobre. La problématique de la classe était la suivante : « Comment réaliser une exposition d’œuvres d’art dans l’école en utilisant le numérique ? »

Comme l’autre classe de CM2, la première étape consistait à visiter le FRAC d’Orléans afin de permettre aux élèves de mieux comprendre comment les artistes utilisent le numérique pour créer des œuvres d’art ou les présenter. À la suite de cette visite, les élèves se sont interrogés sur les pistes réalisables au sein de l’école. Deux grandes questions ont été posées : Comment faire pour que la visite soit accessible au plus grand nombre ? Comment faire pour que les visiteurs ne s’ennuient pas pendant leur visite ?

Pour répondre à ces deux questions, nous avons choisi d’utiliser le QR code qui est un outil numérique déjà connu des élèves. Ce dernier est facile à installer dans l’école et facile d’utilisation pour le visiteur. L’objectif est le suivant : le visiteur déambule au milieu des œuvres d’art installées dans l’école, sous chacune de ces œuvres il trouve un QR code qu’il peut scanner. Une fois scanné, ce QR code lui donne accès à une vidéo de présentation réalisée par les élèves lui permettant d’enrichir ses connaissances sur l’œuvre d’art et l’artiste. Les élèves ont alors effectué des recherches afin de mieux comprendre l’histoire du QR code : d’où vient-il ? dans quelles situations l’utilise-t-on ? quels sont les avantages et les inconvénients de celui-ci ?

En parallèle de ce travail de recherche scientifique, les élèves ont construit la trame de leur exposition d’œuvres d’art. Ils avaient pour consigne de réaliser un robot à la manière de chaque peintre. Ils ont ainsi procédé à un travail de recherche documentaire sur différents peintres (Piet Mondrian, Paul Klee, Vincent van Gogh et Fernando Botero) afin de dégager les éléments importants des œuvres d’art : manière de peindre, outils et couleurs utilisés…

À la suite de ces recherches, les élèves ont, à leur tour, en groupe, réalisé une œuvre d’art représentant un robot à la manière de ce peintre. Une fois les œuvres d’art créées, un travail de présentation pour faire découvrir l’œuvre aux visiteurs s’est engagée. Les élèves ont travaillé par groupe pour rédiger un texte clair et concis. Une fois ce texte rédigé, corrigé et appris les élèves ont pu finaliser leur projet en installant leurs œuvres d’art dans l’école, et en réalisant tour à tour une vidéo de présentation de l’œuvre et de l’artiste.

Pour terminer, les élèves ont émis le souhait de réaliser cette exposition d’œuvres d’art à une plus grande échelle que l’école et d’utiliser le numérique pour diffuser hors l’école leurs œuvres d’art créées. Nous avons alors rencontré le concepteur de l’entreprise Bav’art, Mr Yannick Pazzé. Ce dernier a créé une application qui a pour objectif de permettre à un maximum de personnes d’avoir accès à la culture grâce à la réalité augmentée. Mr Pazzé nous a expliqué le principe de la photogrammétrie, utilisée pour numériser une œuvre d’art en 2D ou en 3D afin de la rendre disponible en réalité augmentée. La rencontre avec Mr Pazzé a conforté les élèves dans la possibilité de réaliser leur projet : utiliser le numérique pour diffuser leurs œuvres d’art à plus grande échelle et que celles-ci soient accessibles au plus grand nombre.

Finalement, tout comme l’autre classe de CM2, les élèves ont rédigé une saynète retraçant toutes les étapes de leur projet d’innovation. Chaque élève a mis en scène son texte et l’a appris dans le but d’une présentation orale de 15 minutes face à un jury d’expert.

Regard d’une jeune enseignante

Ma collègue, après une première année d’expérience riche professionnellement et humainement, a évoqué ce projet scientifique lors de notre première rencontre. En tant que jeune enseignante au parcours plutôt orienté littéraire, l’enseignement des sciences à travers un projet de classe sur l’année m’a intéressé. De plus, vivre cette aventure en co-intervention a été rassurant et formateur pour moi. Au-delà d’un projet de classe, c’est un projet d’école qui rassemble les élèves de CM2 autour d’un objectif commun.

Tout au long de cette aventure FLL, ma collègue a été d’un soutien sans faille. Le recul de l’année passée nous a permis de comprendre avec plus de justesse les attendus du concours. Cette expérience m’a donné confiance en mes capacités à mener à bien un projet d’une telle envergure sur ma première année d’enseignement.

Pour permettre à mes élèves de travailler dans de bonnes conditions, j’ai opté, comme ma collègue, pour la mise en place d’une après-midi FLL par semaine. Les élèves travaillent par équipe de 8 et sont répartis sur 3 ateliers tournants : un atelier projet d’innovation, un atelier programmation robotique et un atelier esprit d’équipe.

Au-delà de cette après-midi dédiée, ce projet s’inscrit dans de nombreuses disciplines scolaires telles que la production écrite et orale, la recherche scientifique, la résolution de problèmes, les arts, les mathématiques. De plus, plusieurs compétences sociales et civiques sont développées par les élèves sur cette année de CM2 : le respect, la planification, le travail en équipe, la persévérance dans le travail et la confiance en soi.

Recommencer ?

Si j’ai la chance d’avoir une classe de cycle 3 dans les années à venir, c’est avec plaisir que je réitérerai l’expérience.

En effet, malgré un travail considérable de la part de l’enseignant et un investissement personnel important, voir nos élèves heureux, prendre confiance en eux et faire preuve d’un engagement sans relâche est la meilleure des récompenses.

Ce projet fait sens pour les élèves et les motive. Chaque élève apporte à son équipe et ils apprennent énormément tout au long de l’année, dans toutes les disciplines scolaires.

Ce projet, au-delà d’un projet de classe de CM2, fédère les élèves, leur famille et l’ensemble de l’école.

Regard d’une enseignante « expérimentée »

L’expérience de l’année dernière m’a permis d’aborder ce projet avec un peu plus de sérénité, même si chaque année les missions robotiques et les thématiques scientifiques changent. En effet, ce concours est très riche et répondre à toutes les épreuves n’est pas évident dans le contexte d’une classe entière.

Le concours FLL m’a séduite immédiatement, persuadée que la pédagogie de projet permet de développer des compétences transversales importantes de cycle III comme le travail en équipe, la recherche, la collaboration, la persévérance ou l’autonomie.

En participant à ce concours, les élèves développent des compétences langagières, à l’oral comme à l’écrit. Le projet permet également d’améliorer l’endurance de travail et de résoudre des problèmes concrets.

Pour que cela puisse se faire en classe, avec en moyenne 25 élèves, j’ai choisi de travailler un après-midi par semaine en ateliers tournants. Les élèves sont répartis et ont 3 objectifs ; cela peut aller de l’élaboration des affiches de présentation, à la programmation ou conception robotique, à la recherche documentaire, à l’écriture de synthèses de travail, à la réalisation de maquettes…

Les élèves travaillent en binôme, trinôme ou en équipe de 8 à 10. Chaque équipe doit choisir un nom, un logo, répondre à la problématique scientifique et programmer son robot pour répondre aux différentes missions.

Ce projet a permis également de renforcer la liaison école-collège. En effet, un partenariat s’est établi avec Mr Proquin, Professeur de technologie du collège de secteur. Du prêt de matériel nous avait beaucoup aidés l’an passé et cette année, les élèves de CM2 ont eu la chance de découvrir les salles de technologie du collège et d’utiliser de grosses machines spécifiques à cette matière pour construire des maquettes de leur projet ; un avant-goût de leurs futures années de collégiens.

Pourquoi recommencer ?

En plus de l’acquisition de connaissances en sciences, en langue ou en mathématiques, ce projet permet de développer une motivation impressionnante et un très bon esprit de classe. Les élèves apprennent à prendre confiance en eux et en leurs camarades. Chaque élève comprend qu’il a une pierre à façonner pour monter l’édifice du groupe.

Les jours de rencontre, les enfants se montrent très concentrés, très bienveillants et très enthousiastes. Cela a permis de développer sur les 2 années un très bel esprit de classes et d’école.
J’ai été heureuse de voir des élèves des classes de petits de l’école et même des élèves qui sont désormais en 6ème venir encourager leurs camarades de CM2 lors de la rencontre régionale à St Jean de Braye cette année.

Le lien avec les parents est également important. Sans leur soutien, les rencontres nationales seraient encore plus difficiles à réaliser. Tous les enfants des équipes sélectionnées ont pu partir en rencontre nationale à Armentières l’an passé et à Nantes cette année pour représenter leur classe, leur école et leur ville.

Nous en sommes tous très heureux et avons hâte de relever de nouveaux défis l’an prochain !

Sandrine Kieffer & Nolwenn Joly
Enseignantes de CM2 à l’école du Poutyl (Olivet)

Saison 2022/2023 :
Mythologic : prix esprit d’équipe
Owl prix étoile montante
Golden Fox : 4ème au tournoi régional et qualifiée en finale national. 5ème et prix du projet d’innovation en finale nationale.

Saison 2023/2024 :
Golden Shark : 2ème, prix esprit d’équipe et conception robot, qualifiée en finale nationale. 10ème en nationale (sur 26 équipes)
Fiercely Artistic Robot : 5ème en régionale et qualifiée en finale nationale. 15ème en nationale

Rien ne les prédestinait à se rencontrer… mais la First Lego League les a réunis

La First Lego League a rassemblé en 2024 plus de 140 équipes en France issues d’associations, d’écoles élémentaires, de collèges et de lycées. Au de-là d’inspirer l’intérêt des sciences, de la technologie, de l’ingénierie, des arts et des mathématiques auprès des jeunes, elle développe l’esprit d’équipe et la confiance en soi. Portrait d’une équipe attachante.

 

Une équipe au profil atypique : les Funny Monkeys

  • Une équipe mixte : En 2022, un groupe de sept garçons – Antonin, Arthur, Cyprien, Ewen, Maël, Siméon et Timéo – a donné le coup d’envoi. Puis, en 2023, trois nouveaux membres ont rejoint l’équipe, dont deux filles : Elena, Lise-Eva et Mahé. Cette nouvelle composition a apporté de nouveaux points de vue et des perspectives différentes, enrichissant ainsi l’aventure collective.
  • Une équipe hétérogène : Avec des membres allant de l’école élémentaire au lycée et âgés de 10 à 15 ans, chaque enfant a trouvé sa place au sein de l’équipe. Au lieu de constituer un obstacle, cette diversité est devenue un atout. Ils ont évolué ensemble, en tenant compte des idées de chacun, ce qui a non seulement favorisé leur progression, mais également renforcé leur travail d’équipe.
  • Une équipe d’horizons différents : Rassemblés à travers l’association « Découvrir et Apprivoiser le Numérique – Decanum»  de Chécy, les membres des Funny Monkeys proviennent de plusieurs communes du Loiret : Chécy, Boigny-sur-Bionne, Mardié, Fleury-les-Aubrais, Orléans et Vrigny. Malgré les distances géographiques, ils ont réussi à se réunir chaque semaine. Ces rencontres ont été l’occasion de se découvrir mutuellement, de communiquer et d’échanger. Au fil du temps, ils ont tissé des liens d’amitié, formant ainsi une unité qui constitue désormais leur force.

Quand l’esprit d’équipe mène vers le sommet

Grâce à leur persévérance, leur travail acharné et leur esprit d’équipe, les Funny Monkeys ont réussi à se classer à la 4ème place de la Finale Nationale First Lego League 2024, décrochant ainsi une qualification pour une compétition internationale. Ce classement est le fruit de performance dans toutes les dimensions évaluées dans le tournoi : projet d’innovation, conception du robot, jeu du robot et valeurs fondamentales. Leur progression par rapport à la saison dernière, où ils avaient terminé 7ème, est une preuve tangible de leurs efforts constants.

Leur engagement dans la catégorie « Valeurs Fondamentales » leur a également valu la première place, soulignant leur implication envers des principes essentiels.

Ces résultats ont naturellement suscité des émotions fortes, tant chez les enfants que chez leurs coachs et parents. Des moments de fierté et de bonheur ont été partagés, et les larmes qui ont coulé étaient des larmes de joie, reflétant l’accomplissement d’un travail acharné et le plaisir de voir leurs efforts récompensés.

Les Funny Monkeys, plus qu’une équipe

Même avec leurs différences d’âge, d’origine et d’activités, ces jeunes ont construit ensemble un tissu de valeurs partagées. Bien plus qu’une simple compétition, leur engagement collectif s’est transformé en une belle victoire. La confiance et le respect mutuels ont été les piliers de leur collaboration, tant dans la répartition des tâches que dans la conception de leur projet innovant et dans la stratégie de jeu du robot. C’est avec cette cohésion  et cette créativité collective qu’ils ont abordé chaque épreuve, surmontant les défis avec succès et émotion.

« on participe tous, on est soudé, on est une famille » Elena, 15 ans.

 

La First Lego League, une aventure humaine avant tout !!

 

Une équipe de jeunes, ce sont aussi des coachs et des parents impliqués tout au long de la saison pour échanger, nourrir leur intérêt et les motiver. Bravo à eux !
“Les Funny Monkeys, ils ont la … banane !🍌” Antonin, Arthur, Cyprien, Elena, Ewen, Lise-Eva, Maël, Mahé, Siméon et Timéo
Nathalie & Astrid.

La FLL à Romorantin – début d’une aventure ?

Le président de l’association Atelier Numérique Romorantin, Franck, était venu, accompagné de 2 bénévoles, de Romorantin à notre rencontre lors de notre séance du 3 septembre dernier à Chécy.

Beaucoup de jeunes avec leurs parents ont découvert avec intérêt la First Lego League aujourd’hui à Romorantin.

Bienvenue à Atelier Numérique Romorantin dans l’aventure First Lego League. Bientôt une équipe inscrite pour notre tournoi du 16 mars prochain ?

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Un beau départ de saison pour DECANUM !

Dimanche après-midi, lors de notre tout premier atelier réservé aux adhérents, nous avons eu le plaisir de nous retrouver pour découvrir le nouveau plateau #FirstLegoLeague : #Masterpiece !

La bonne humeur était palpable alors que de nouveaux visages se sont joints à nos équipes existantes, apportant un souffle de fraîcheur et de créativité. Les parents et enfants ont ainsi pu échanger avec enthousiasme autour du thème de l’art et de la technologie !

Mais ce n’est pas tout ! Certains enseignants déjà inscrits ont mis la main sur leur kit de la saison, prêts à guider nos jeunes artistes pour cette nouvelle aventure.

C’était aussi l’occasion d’accueillir enseignants et coachs venant des départements voisins pour leur faire découvrir la nouvelle natte dédiée aux arts. Une plateforme inspirante pour libérer notre créativité !

📢 Save the date ! 📢

Le prochain tournoi régional, qui réunira 32 équipes issues de quatre départements (Cher, Eure-et-Loir, Loir-et-Cher et Loiret), aura lieu le 16 mars 2024 au cirque Gruss de Saint-Jean-de Braye. 16 collèges et 8 écoles primaires y participeront, dont 2 classes de l’école primaire Albert-Camus de Chécy.

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#SaisonMasterpiece # #DECANUMArtiste

C’est parti pour la nouvelle saison FLL Maspterpiece (Chef-d’Oeuvre)

C’est parti pour la nouvelle saison First Lego League avec un atelier de découverte des missions à accomplir par les robots. Sur le thème des arts, les jeunes participants devront également travailler sur des innovations scientifiques et technologiques pour créer l’art et la diffuser dans le monde.
Un beau projet, mais surtout un belle opportunité pour favoriser l’intérêt des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques auprès des jeunes.
Article presse Larep

Fête de la science – Programmez votre robot pour sa mission !

Le 8 octobre 2022, a l’occasion de la fête de la science organisée cette année sur le campus de l’université d’Orléans, l’association a animé un atelier d’initiation à la programmation et la robotique sur le thème de l’énergie de la First Lego League. Près de 60 jeunes de 6 à 14 ans accompagnés de leurs parents on pu découvrir cette activité et ce beau projet. Des jeunes filles et garçons se sont montrés très motivés et impliqués dans la réalisation des différentes missions proposées. Parfois des parents sont fortement engagés avec leurs enfants dans une action commune. Bref un beau moment de découverte et de partage.

Merci pour le Fablab de @polytech.orleans.univ de nous avoir reçu et aidé avec des étudiants très disponibles. Merci à Meet and Code de nous avoir accompagné sur cette événement.

C’est parti pour la nouvelle saison “SuperPowered”

La nouvelle saison “SuperPowered” est lancée. Une vingtaine de jeunes de l’association s’est retrouvé pour découvrir la nouvelle saison qui porte sur l’énergie. Une occasion pour programmer son petit robot et réussir des missions telles que collecter l’énergie de la centrale solaire ou l’éolienne. De nombreuses missions pour découvrir les enjeux de l’énergie dans sa production, son stockage, son transport et son utilisation. Pour le concours, les jeunes auront à travailler sur une problématique à résoudre dans le cadre de leur projet d’innovation. Une saison passionnante s’annonce.